mercredi 24 octobre 2012

Ménage, bébé, boulot, ou comment devenir une wonderwoman

Je vais tout de suite vous décevoir, je n'ai pas la réponse.

Ce matin, j'entame ma routine quotidienne maintenant bien rodée depuis quelques semaines: petite grenouille se réveille, je lui donne le sein au lit (moment câlin privilégié), je lui mets une couche toute propre, de beaux petits vêtements, lui donne un biberon (pcq le sein, c'est sympa, mais c'est pas assez), joue un peu avec elle et puis la pose dans son relax où elle joue toute seule le temps que je range toute la maisonnée. Généralement, à 13h, tout le monde est prêt à partir, la maison est propre, les estomacs sont pleins. Il m'a fallu trois mois quand même, pour en arriver là. Et puis, là, un changement d'organisation improvisé au boulot vient tout perturber. Parce qu'il va falloir que je bosse sérieusement en dehors de mes heures de cours. Alors je me suis fait une petite liste comme ça, des choses que j'avais à faire avant la reprise dans dix jours. Et elle est un peu longue cette petite liste. Donc j'ai testé le travail à domicile avec bébé avant l'heure. Resultat: catastrophe. 

Difficile de se concentrer sur un cours à concevoir quand petite grenouille demande de l'attention. Difficile de lui donner toute son attention quand on sait tout ce qu'on a à faire. Difficile de garder son calme quand on se dit qu'on n'aura jamais le temps et que bébé est difficile aujourd'hui. Bref, une vague de stress s'est emparée de moi, que dis-je, un tsunami. Parce que oui, gérer chaque chose séparément, j'y arrive. Mais tout ensemble? Moi qui croyais tout doucement ressembler à une wonderwoman va falloir que je remette mes pendules à l'heure car à moins de sacrifier l'un des trois, une bonne dose d'excitant caféiné vitaminé tauriné me semble indispensable. J'aurai presqu'envie de dire à chéri que les petits plats et les petits dessert, c'est terminé; que dorénavant, notre maison sera sale et chaotique; dire à petite grenouille que les histoires de Rapunzel, faut plus espérer; et de dire à ma boss et à mes étudiants que pour des supers cours pleins de bonnes idées, c'est rapé. 

Ou alors je n'ai peut-être pas encore trouvé le bouton sur mon corps qui dit "mode turbo". Je cherche, je ne désespère pas. En attendant je pense sérieusement à arrêter de dormir. Si quelqu'un a des solutions miracles, s'il-vous-plaît, je suis preneuse... Une tisane à la wonderwoman peut-être?



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