Voilà un article que je ne penserai pas écrire un jour, et pourtant... Non pas qu'auparavant je n'aimais pas la Belgique, mais je n'étais pas forcément consciente de ses particularités, me considérant plus comme une citoyenne du monde que comme une belge de Belgique. Jusqu'à ce que j'aille une journée à Lille...
Je ne vais pas vous parler de nos frittes, une fois. Comme ça la blague est faite pour tous les français qui attendaient avec impatience de me la faire, c'est bon, on peut passer à autre chose. Même plutôt deux fois qu'une. Je ne vais pas non plus vous parler de nos gaufres, de notre accent, de nos expressions, de nos bières - mais j'en metterai peut-être ici et là pour vous mettre dans l'ambiance.
Je vais vous parler de notre attitude. La belg'attitude, qui nous vaut certes des blagues pourries de nos voisins qui pensent et pètent mieux que tout le monde, mais qui nous vaut aussi la réputation d'être un pays "chaleureux" malgré nos températures nordiques. En 10 points:
1) Le belge ne se prend pas au sérieux. Ca en laisse certain penser qu'ils ne doivent pas nous prendre au sérieux non plus, mais le belge n'en n'a que faire. Prends donc une bière!
2) Le belge est cool, nonchalant - un peu comme nos presque-voisins flegmatiques les anglais. On n'a pas de gouvernement pendant plus d'un an? Oh, ça va s'arranger. On n'a pas de sous dans les caisses pour payer la sécu? Oh, ça va s'arranger. 1/3 des chômeurs qui ne peuvent pas prouver qu'ils cherchent activement du travail n'auront plus d'allocs le 1er janvier 2015? Oh, il reste plus de 6 mois... Ca a son côté négatif, je dis pas. Mais prends donc une fritte Place Flagey d'ici là.
3) Le belge n'a pas besoin de prononcer chaque syllabe de chaque mot de façon détachée pour prouver qu'il parle et orthographie correctement le français. D'ailleurs, il s'en tape qu'on lui dise que "je n'sais pas venir", ça ne se dit pas. Ca fait partie du folklore, qu'on aime ou pas. C'est comme les gaufres au chocolat.
4) Le belge sait comment ses collègues francophones s'expriment. Il connait les variations linguistiques françaises, canadiennes, suisses et belges. Du coup, quand son voisin français lui demande une serviette, il sait qu'il doit lui donner un essuie. De même, lorsque son ami canadien lui demande combien de temps il est, il fait l'effort de comprendre et lui répond "14h30" en se disant que c'est sympa comme expression. Parce que le belge ne pense pas avoir le suprême contrôle de la langue française mais à compris qu'une langue vivante, ça vit. Comme Manneken Pis fait pipi.
5) Quand on fait du shopping chez le belge, le client est roi. C'est à dire que chez nous, ce n'est pas "juste" une expression. Le vendeur ou la vendeuse dit "bonjour!" avec un sourire. Ils demandent si on veut de l'aide. Quand on leur dit que non, ils disent "très bien, je vous en prie". Ils répondent à nos questions, nous font payer l'addition et nous disent "merci, au revoir, à la prochaine". Je n'avais pas remarqué ça avant d'aller faire du shopping à Lille où j'ai eu à faire à deux vendeuses antipathiques à souhait (note de blog à venir, ne t'en fais point). Maintenant, je souris dans tous les magasins belges et suis ravie d'y dépenser mes petits euros.
6) Le belge parle plusieurs langues. Probablement parce que, bien qu'il soit au centre politique de l'Europe, il ne pense pas être le centre du monde. En Belgique, on parle français, néerlandais, allemand et pas mal de gens se débrouillent en anglais. Et en considérant la grande communauté magrebine à Bruxelles, bientôt l'arabe sera aussi déclaré langue nationale. (Un mélange d'humour belge et de surréalisme qui rend les choses impossibles possibles. Ou pas. A la Magritte)
7) Le belge ne te fais pas payer 4,50€ pour une bière. C'est aussi scandaleux que de dire que les frittes sont françaises.
8) Le belge ne te fais pas non plus payer 8€ pour une boule de mozzarella avec un peu de sel dans un petit resto-snack. On ne prends pas les gens pour des pigeons. Et quand on apprend que nos clients ne sont des touristes, on ne leur dis pas qu'on aurait dû leur faire payer plus cher, au contraire, on leur offre une bière!
9) Le belge ne laisse pas traîner ses enfants dans une fontaine asséchée sans surveillance en parlant au téléphone avec sa meilleure copine pendant que ses mômes risquent de s'empaler sur des bouts de métal qui sortent de partout ou de se noyer en essayant de récupérer leurs petites voitures tombées dans un trou. Quoi que, pour le coup, y a des inconscients partout...
10) Et finalement, en Belgique, les magasins qui vendent des articles pour enfants sont conçus pour des enfants. Des enfants vivants. C'est à dire qui jouent, qui crient, qui pleurent. C'est à dire que quand ton gamin fait une crise de colère, personne ne te défigure en t'envoyant des regards choqués parce que le belge, encore une fois, compatis et ne fait pas semblant que son enfant à lui est parfait et ne crise jamais. Plus jamais chez Verbaudet...
1) Le belge ne se prend pas au sérieux. Ca en laisse certain penser qu'ils ne doivent pas nous prendre au sérieux non plus, mais le belge n'en n'a que faire. Prends donc une bière!
2) Le belge est cool, nonchalant - un peu comme nos presque-voisins flegmatiques les anglais. On n'a pas de gouvernement pendant plus d'un an? Oh, ça va s'arranger. On n'a pas de sous dans les caisses pour payer la sécu? Oh, ça va s'arranger. 1/3 des chômeurs qui ne peuvent pas prouver qu'ils cherchent activement du travail n'auront plus d'allocs le 1er janvier 2015? Oh, il reste plus de 6 mois... Ca a son côté négatif, je dis pas. Mais prends donc une fritte Place Flagey d'ici là.
3) Le belge n'a pas besoin de prononcer chaque syllabe de chaque mot de façon détachée pour prouver qu'il parle et orthographie correctement le français. D'ailleurs, il s'en tape qu'on lui dise que "je n'sais pas venir", ça ne se dit pas. Ca fait partie du folklore, qu'on aime ou pas. C'est comme les gaufres au chocolat.
4) Le belge sait comment ses collègues francophones s'expriment. Il connait les variations linguistiques françaises, canadiennes, suisses et belges. Du coup, quand son voisin français lui demande une serviette, il sait qu'il doit lui donner un essuie. De même, lorsque son ami canadien lui demande combien de temps il est, il fait l'effort de comprendre et lui répond "14h30" en se disant que c'est sympa comme expression. Parce que le belge ne pense pas avoir le suprême contrôle de la langue française mais à compris qu'une langue vivante, ça vit. Comme Manneken Pis fait pipi.
5) Quand on fait du shopping chez le belge, le client est roi. C'est à dire que chez nous, ce n'est pas "juste" une expression. Le vendeur ou la vendeuse dit "bonjour!" avec un sourire. Ils demandent si on veut de l'aide. Quand on leur dit que non, ils disent "très bien, je vous en prie". Ils répondent à nos questions, nous font payer l'addition et nous disent "merci, au revoir, à la prochaine". Je n'avais pas remarqué ça avant d'aller faire du shopping à Lille où j'ai eu à faire à deux vendeuses antipathiques à souhait (note de blog à venir, ne t'en fais point). Maintenant, je souris dans tous les magasins belges et suis ravie d'y dépenser mes petits euros.
6) Le belge parle plusieurs langues. Probablement parce que, bien qu'il soit au centre politique de l'Europe, il ne pense pas être le centre du monde. En Belgique, on parle français, néerlandais, allemand et pas mal de gens se débrouillent en anglais. Et en considérant la grande communauté magrebine à Bruxelles, bientôt l'arabe sera aussi déclaré langue nationale. (Un mélange d'humour belge et de surréalisme qui rend les choses impossibles possibles. Ou pas. A la Magritte)
7) Le belge ne te fais pas payer 4,50€ pour une bière. C'est aussi scandaleux que de dire que les frittes sont françaises.
8) Le belge ne te fais pas non plus payer 8€ pour une boule de mozzarella avec un peu de sel dans un petit resto-snack. On ne prends pas les gens pour des pigeons. Et quand on apprend que nos clients ne sont des touristes, on ne leur dis pas qu'on aurait dû leur faire payer plus cher, au contraire, on leur offre une bière!
9) Le belge ne laisse pas traîner ses enfants dans une fontaine asséchée sans surveillance en parlant au téléphone avec sa meilleure copine pendant que ses mômes risquent de s'empaler sur des bouts de métal qui sortent de partout ou de se noyer en essayant de récupérer leurs petites voitures tombées dans un trou. Quoi que, pour le coup, y a des inconscients partout...
10) Et finalement, en Belgique, les magasins qui vendent des articles pour enfants sont conçus pour des enfants. Des enfants vivants. C'est à dire qui jouent, qui crient, qui pleurent. C'est à dire que quand ton gamin fait une crise de colère, personne ne te défigure en t'envoyant des regards choqués parce que le belge, encore une fois, compatis et ne fait pas semblant que son enfant à lui est parfait et ne crise jamais. Plus jamais chez Verbaudet...
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