samedi 14 septembre 2013

Ménage, bébé, boulot, 1 an après...

 Ayant récemment relu mon article d'il y a presqu'un an sur le sujet de l'organisation domestique une fois un bébé dans  les pattes  les bras, j'ai eu envie d'en écrire la suite. Parce que presqu'un an plus tard, j'ai de l'expérience. Et que peut-être vais-je enfin pouvoir vous donner une réponse à la question fatidique: mais on fait comment pour tout gérer? Peut-être. Quoi que. "Tout" gérer, ça me semble un idéal inatteignable, un peu comme le pot d'or à la source de l'arc-en-ciel. Mais c'est peut-être parce que je suis perfectionniste et que j'ai plein de projets, de loisirs et d'ambitions autre que nettoyer le fond de mon évier.



Pour ceux qui ne le savent pas, je suis enseignante d'anglais pour adultes, ce qui veut dire que je travaille certains soirs, certains matins et certaines après-midi, à +/-1h de transport de chez moi, que j'ai du boulot à la maison aussi, of course, sinon c'est pas drôle. A côté de ça, j'ai une vie de maman et de chérie d'amour avant tout, mais aussi de femme de ménage (avec le costume de Conchita et tout), de tricoteuse, de future pâtissière, de future chanteuse/guitariste, de future coloriste, de future parleuse de thai (chan chû jessica khâ!) et de future coureuse de marathon. Rien que ça. En même temps. Mais comment fais-je? 

Mon secret? Allez, je vous le livre: roulement de tambours.... L'organisation.

J'ai un planning. Très serré. Oui c'est chiant. Oui, j'étais une bohème dont le poil se hérissait au moindre chuchotement du mot "structure". Mais ça fonctionne. Et si ce n'était pas grâce à l'organisation, je ne ferai que m'occuper de ma fille et bosser et faire le 10% de ménage, ce qui n'a rien de supra passionnant. Enfin, si, m'occuper de petite grenouille, c'est un bonheur. Mais j'ai besoin de réalisation personnelle pour m'épanouir. Alors chaque minute compte. 

Bien sûr on n'y arrive pas du jour au lendemain. Le planning est un idéal vers lequel on tend et il faut "s'éduquer" soi-même pour que tous les gestes deviennent automatiques, et que sans y penser, le lave vaisselle soit propre et prêt à être vidé le matin pendant qu'on prend le petit dèj. Qu'on oubliera pas de prendre parce qu'on a mis la table la veille. Des fois on y arrive pas. Mais c'est pas grave, on fera mieux demain.

Bien sûr, petite grenouille a maintenant 13 mois, elle n'a plus besoin que je la nourrisse toute les deux heures comme à nos débuts. Et elle fait des siestes. Des longues siestes en général. Et pendant ses siestes, moi je bosse. Soit sur mes cours, soit sur des couleurs. En plus, la semaine, elle va a la crèche, ce qui me laisse pour l'instant 4 matinées de libre. Tous les jours, je mange en apprenant le thaï pendant 45 minutes. La pâtisserie c'est pour le week-end. La guitare, c'est pour le soir. La course, c'est un jour sur deux après l'avoir déposée à la crèche, histoire de lâcher le stress et de se ravitailler en énergie. Le tricot, c'est quand j'ai trop mal aux doigts pour faire de la guitare. Et le ménage c'est 30 min par jour. Et faire ma chérie d'amour, c'est tout le temps, of course, mais surtout un soir par semaine dédié rien qu'à nous. Et après, j'utilise mes temps de transports en commun (min 2h par jour) pour lire / écouter de la musique / écouter des podcasts.

En résumé, la formule magique, c'est de faire une liste de toutes les choses qu'on doit / qu'on a envie de faire sur sa semaine. De noter les impératifs fixes sur un planning (style: chercher bébé crèche, nourrir bébé, aller au travail) et de caser ensuite le reste comme on peut / veut. 

Warning: pour ne pas mourir d'une crise cardiaque à 40 ans, ne pas trop charger quand même hein. Faut que ça soit réaliste et agréable

Warning 2: pour ne pas souffrir de dépression chronique, bien comprendre que le planning est là pour nous aider et pas pour nous gouverner. Si on a envie de dire un gros fuck et d'aller au cinéma, on y va.

Voilà, en espérant avoir pu en aider quelques un(e)s!

Sur ce, il est 22h, c'est l'heure pour moi d'aller lire dans mon lit douillet :p





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