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lundi 8 août 2016

Prendre soin de soi au rythme des vacances

Le mois de juillet s'en est déjà allé, et je me sens revigorée! Qu'ai-je fait, vous demandez-vous, pour effacer les poches profondément installées sous mes yeux? Comment ai-je réussi à récupérer le sourire, le calme et la santé mentale?

Et bien, je vous invite à vous faire un petit thé et à vous installer confortablement avant de lire ce qui va suivre. Allez-y, je vous attends...

Ca y est? Bien. Voici donc comme promis mes astuces pour se faire du bien. 

1. Dormir

J'ai dormi. J'ai beaucoup dormi et je continue de beaucoup dormir. En moyenne 9heures par nuit. Plus des siestes parfois. Oui, mesdames et messieurs, je suis bien consciente que c'est difficile de dormir quand on a des enfants. Surtout lorsque l'on profite de chaque instant de leur sommeil pour faire les 1001 choses qu'on n'a pas le temps de faire lorsque nos chères petites têtes blondes (ou brunes) sont réveillées. C'est justement là le secret: j'ai diminué de 80% mes "obligations" pour me concentrer sur mes besoins. Donc, hier, à 20h30, juste après avoir mis ma petite Miss au lit, j'y suis allée moi aussi. Résultat: record battu, 12h de sommeil. 

2. Manger sain

Je vous avoue que les derniers 5 mois avant les vacances ont été quelque peu chaotiques en termes d'alimentation. Il s'avère très compliqué de se nourrir sainement lorsqu'on n'a le temps de rien et qu'on n'a dès lors envie que d'une poignée de choses: des frites, du chocolat, des beignets, des pâtes. Pleeeeins de pâtes. Alors les kilos si durement perdus ont fait leur grand Come Back. Mais tout ça, c'est du passé. Car en date du 1er juillet, tout a changé. Salades vertes, légumes assaisonnés, makis maison, fruits, pleins de fruits, etc. Je garde un journal de ce que je mange, j'essaye de garder mes glucides, mes gras et mes protéines en équilibre et de faire le pleins de fibres (et de ne pas dépasser 1400 kcal par jour, mais ça, chacun son délire ^^)

3. Boire beaucoup

D'eau, évidemment. Jusqu'à deux litres par jour. Des tisanes parfois aussi. Mais plus jamais de soda, rarement de l'alcool. Quand vraiment j'ai envie, un peu de sirop dans de l'eau pétillante, mais j'essaye de limiter. Et c'est comme ça qu'on soigne les poches sous les yeux. Si, si, je vous assure, c'est un signe de déshydratation! Et non, je ne bois pas de jus de citron à jeun, je trouve ça un peu hard pour l'estomac!

4. Avoir une activité physique quotidienne.

Trente minutes de sport par jour, tous les jours, et on varie les plaisirs: renforcements musculaires, cardio, pilates, yoga, natation, dance, aérobic. Et en plus, une petite marche quotidienne si possible. Bon, j'habite Bruxelles, parfois il pleut comme vache qui pisse même en été, donc je zappe la marche quotidienne... Mais j'essaye de faire plaisir à mon iPhone qui me dit que je dois marcher 7000 pas par jour. Je n'y suis pas encore arrivée, mais je frôle les 6000. Peut-être la semaine prochaine...
Pour le sport, je suis abonnée à la chaîne YouTube 'Sport Direct', c'est 26 minutes échauffement et stretching inclus... pas d'excuses!

5. Méditer

Car il n'y a pas que le corps qu'il faut entraîner! L'esprit joue énormément sur notre humeur, notre gestion des émotions et notre patience avec les autres, notamment avec nos enfants qui nous interrompent quand on parle, qui nous demandent 5 fois la même chose avant qu'on ait eu le temps de dire oui (ou non d'ailleurs), etc. Dix minutes par jour suffisent, et ça fait un bien fou. Je suis le programme de méditation dirigée Headspace. Les dix premières séances sont gratuites, après on paie par mois ou à l'année (application smartphone, tablette) à un prix qui reste, je trouve, acceptable pour une pratique quotidienne. C'est en anglais, mais le type a une chouette voix, ça aide...

6. Faire l'amour

Mais pour de vrai. Pas entre 23h et 23h10 dans le noir en espérant que tout le monde finisse vite qu'on puisse dormir et être en forme demain. Se préparer pour des moments câlins avec son autre, être propres et douces, bien sapées et se dire des choses, connecter, se caresser. Bref, prendre son temps! Et prendre son temps souvent. Ca fait du bien au corps, au coeur, à l'esprit, au couple, aux voisins un peu moins mais on sera plus aimables le lendemain et ils n'oseront rien dire de toute façon, donc...

7. Jouer

Avec ses enfants, bien sûr, mais pas seulement. Prendre le temps avec eux de faire un jeu de société, de colorier, de peindre, de faire les fous, de faire les vaches, les chats, tout ce que vous voulez, de jouer à 1-2-3 piano, de faire de la Freezer-Danse, de la balançoire et jouer à s'attraper, c'est déjà super.
Mais prendre le temps de faire nos propres jeux d'adultes, c'est à dire pratiquer nos hobbys, ça c'est trop la classe aussi. Pour ma part: apprendre (elle est FOLLE) de nouvelles choses, coudre, tricoter en prévision de l'hiver, jouer aux Sims (je suis fan depuis que j'ai 15 ans je vous dis!), lire, jouer à Candy Crush affalées sur le Canapé, aller au ciné en plein aprèm juste parce que si on veut, on peut.

8. Vendre des trucs

J'ai découvert Kapaza, et ça fait vraiment un bien fou de vendre les trucs qu'on utilise plus, qui prennent de la place et de la poussière, tout en faisant des heureux nouveaux propriétaires qui vous donnent de l'argent. Trop la classe! Et vive les économies pour les prochains projets! Et puis j'ai toujours été une adepte de la thérapie par le vide. Le superflu, ça fatigue la vue. J'avoue, je suis dans une espèce de délire de simplicité volontaire, mais bon, vous allez finir par ne plus vous étonner de mes sautes d'humeur Bobo. J'assume d'ailleurs. Comme dirait ma psy.

9. Se faire belle

De la tête aux pieds. Prendre un long bain à bulles (pas quand il fait 35° hein...), se faire un masque pour les cheveux, un masque pour le visage, un petit soin pour les ongles des mains, se faire des beaux pieds, s'épiler les sourcils et les jambes et tout le reste si ça vous chante, se mettre du vernis, se maquiller, se faire une nouvelle coiffure, une nouvelle couleur, se recouvrir de crème hydratante...

10. Essayer des trucs nouveaux

Apprendre quelque chose de neuf, seul ou à deux, ou à trois, voire à quatre, ça permet de sortir de sa zone de comfort, donc de déclencher de l'excitation, donc un peu de bonheur. Et aussi de booster sa confiance en soi. Donc sa libido (cf. point 6). Alors moi j'ai essayé de faire des makis maison avec mon chéri. Et les premiers étaient complètement moches mais délicieux. Et là au bout d'un mois, ils sont super beaux et on fait une super équipe: je roule, il coupe! Et on peut se permettre un repas makis/californias une fois par semaine. J'ai aussi testé le vélo en public à Bruxelles. Je ne savais pas faire de vélo du tout jusqu'à notre voyage de noce en Thaïlande en janvier. Mais ce n'était pas pareil: personne ne me connaissait. Là, je suis allée au parc dans MON quartier et j'ai essayé de ne pas me taper la honte quand je suis tombée trois fois. Résultat? La peur au ventre, l'excitation aussi, la fierté d'y être arrivée et l'envie de recommencer. J'ai aussi commencé à apprendre le Vietnamien. Pas facile hein... Chao ông! Ông mahn gioi khôn? Da mahn! (bonjour, comment ça va, ça va bien). Et finalement, j'ai suivi les conseils de Sidjie et j'ai laissé mon soutif au vestiaire. Et en fait, elle a raison.

Et vous, c'est quoi vos tuyaux pour prendre soin de soi et se remettre en forme après une année mouvementée? Partagez vos astuces!

jeudi 7 juillet 2016

Des news

Me revoilà enfin parmi vous après de nombreux mois de galère au niveau timing. Comme je l'expliquais entre les lignes dans mes derniers posts, mes horaires de fin d'année scolaire (les quatre derniers mois, le mot "fin" perdant ici tout son sens...) étaient pour le moins difficiles à vivre, ne me laissant plus le temps de rien, pas même de me régénérer. 

Evidemment, il n'y avait pas que ça car beaucoup de changements et de remises en questions pas toujours faciles à vivre se sont invités dans mon moi-profond, ce qui m'a rendu la tâche de vous écrire complexe parce que je ne savais tout simplement pas quoi dire, pas par où commencer, et s'il fallait même le faire ou non. Je me suis donc concentrée sur ma propre survie psychique et physique - si si, être prof avec des horaires de folie, c'est un sport d'athlètes...

Mais qui dit prof, dit aussi vacances d'été, et là, ça y est, j'y suis les deux pieds dedans et je revis, je dors enfin, je ne me nourris plus que de croutes de pain et de chocolat, les fruits et les légumes ont retrouvé le chemin de mon frigo, je marche à un rythme normal dans la rue, voire parfois lent, mais j'assume parce que bordel ça sent bon une fleur et que OUI j'ai le temps de la sentir et de profiter du vent doux sur ma peau! Je re-découvre ma fille aussi, que je ne voyais plus beaucoup et qui m'épate tous les jours par son sens du discernement, par sa volonté, sa perspicacité et son sens de la répartie. A quatre ans, elle a tout d'une grande. Oui, c'est ça, elle me ressemble. Mais elle a pris beaucoup de son papa aussi. 

Bref, je re-vis. 

Et je me demande pourquoi, pourquoi la société dans laquelle on vit actuellement nous oblige à ne pas vivre, mais juste à survivre? Cette culture du travail est agaçante. Ce sens de la culpabilisation qui nous fait ressentir qu'on n'a pas le droit de dire que c'est difficile, qu'on n'en peux plus, que notre vie, ce n'est pas comme ça qu'on l'imaginait en donnant 100% de son temps et de son énergie à travailler, préparer son travail, se rendre à son travail et dormir pour être en forme au travail. 

Je ne sais pas vous, mais moi j'ai besoin d'exprimer mes émotions et mon ressenti. Si je garde tout à l'intérieur, ça ne va pas bien, ça explose ou ça se manifeste par d'autres moyens. Et j'ai franchement été étonnée et déçue par les réactions des gens. Très rares ont été ceux qui ont compris, ou qui ont partagé le sentiment. En gros, la majorité des conseils ou réactions abondaient dans le sens du "Arrête de te plaindre. C'est comme ça pour tout le monde. C'est ça la vie ma cocotte. Sois déjà heureuse d'avoir un boulot. En plus je te rappelle que t'es prof et que t'as des vacances." Bravo pour le soutien, ça fait vachement du bien quand on est au bout du rouleau de se dire que "c'est ça la vie". Donnez-moi un flingue, ça ira plus vite... 

Bref, j'ai vite compris qu'il valait mieux que je confie mes états d'âmes à mon journal intime et à ma psy et faire semblant de rien en société. N'empêche que ça fait peur, ce lavage de cerveau massif. Enfin, pardonnez-moi hein, si vous pensez comme eux, c'est peut-être finalement moi qui suis une inadaptée à la société. Et finalement, ça ne m'embête pas plus que ça d'étre "inadaptée" à une société malade...

Tout ça pour dire que, ça y est, je revis! Et que je prends soin de moi. Et que du coup ça m'a redonné envie de partager mon quotidien avec vous. Maintenant que mon quotidien est redevenu agréable...
On chasse donc les gros nuages avec des beaux rayons de soleil - sous le ciel belge ce n'est pas toujours gagné, mais dans notre esprit, on peut imaginer tout ce que l'on veut... 

Je vous dis à très vite pour un article sur comment se faire du bien à soi-même, comment laisser entrer ce fameux soleil justement!

Paix et amour sur vous!




dimanche 21 septembre 2014

This is the life

Se coucher tard la veille, se faire offrir une grasse mat', revoir ses amies et partager un bon repas, quelques rires et quelques potins, parler de la vie, du travail, de l'avenir. Se dire que ça passe trop vite quand elles sont là, que c'est trop long quand on ne se voit pas. Entamer la fin de week-end en regardant Rapunzel le nez dans les cheveux de ma princesse, chanter des chansons, jouer au ballon, raconter des histoires, dire bonne nuit un baiser sur le front. Et puis allumer les bougies, mettre des lumières douces, des musiques enveloppantes et profiter du ciel qui s'obscurcit lentement, sur un dimanche rempli de bonnes émotions. 

C'est ça, la vie.

jeudi 18 septembre 2014

Le coup de coeur du jour...

... Quand Anaïs se réveille à 1h du mat' et vient me demander dans le salon pour aller sur le pot et puis qu'elle me raconte sa vie en faisait pipi, mais que surtout elle n'oublie pas de me prendre dans ses bras avant d'aller se remettre au lit. C'est bon, je flotte sur mon petit nuage d'amour...

vendredi 8 août 2014

Anaïs va a la plage #1

Aujourd'hui, à Bruxelles, il fait gris, moche, pluvieux. Du coup, j'ai envie de vous raconter nos vacances, histoire de se remonter le moral et de tenir mes promesses par la même occasion.

Commençons par le commencement: cette année, ce fût un exploit, j'ai réussi à convaincre mon chéri d'amour de prendre de looooongues vacances. Jusqu'à présent le maximum autorisé était de 10 jours (par an quand même hein). Vive la vie d'indépendant dans le monde de l'édition. Mais ne râlons point, cette année, je suis parvenue à l'impossible: 19 jours! Youpie! 

Comment j'ai fait mon compte? En mettant pleins de destinations in-dis-pen-sa-bles. Trois en tout: Montpellier pour voir la famille, Barcelone avec Grenouille, et Rome en amoureux. Avouez que c'est tentant et presqu'impossible à refuser! Je suis machiavélique!

Première destination donc: Montpellier pour des vacances en famille. Deuxième fois en avion pour ma choupette, et j'étais parée m'attendant au pire! Des couches, une tenue de rechange attrapée au vol avant d'enregistrer les bagages (j'ai une organisation presque parfaite), des nouveaux livres, un cahier pour colorier, des nouveaux petits crayons, le doudou et en cas de crise terrible qui fera que je ne saurais plus où me mettre: l'Ipad chargé à max avec - étape 1 - deux livres interactifs et - étape 2 - le dessin animé de Winnie the Pooh. Mais en fait, ma fille a été adorable du début à la fin et a été super sage dans l'avion. On a lu, on a colorié, on a joué à cache-cache avec les nuages et le vol a même été agréable. 

Arrivés à l'aéroport de Montpellier, on est d'abord accueillis par papy Gabriel qui travaille là - ça aide et ensuite par mamy Ilham qui est venue nous chercher. Il fait chaud et un superbe coucher de soleil nous attend: ces vacances vont êtres agréables, je le sens! 

Ce n'était pas la première fois à Montpellier, les découvertes ont donc été limitées, mais c'était quand même ma première fois à la plage là-bas, ce qui n'est pas négligeable. Et surtout, Anaïs était ravie de retrouver sa mamie qui ne manque jamais de la sur-gâter: pains au chocolats, sucettes, pastèques, nouvelles peluches, nouveaux vêtements et pleins de tours de manège - l'éclate totale! Moi, j'en ai profité pour déléguer. Si, si, ça m'arrive... Et on s'est donc promenés, on est allés au resto, on a fait des siestes. C'était un peu comme les 4 jours nécessaires pour se requinquer d'une année longue et difficile afin d'avoir l'énergie nécessaire pour profiter de nos prochaines destinations.

Deuxième destination: Barcelone! Mais ça, ce sera pour la prochaine fois!

vendredi 1 août 2014

Les dix commandements du parent d'enfant en bas âge - Part 2

C'est en force que je reviens après mes sublimes vacances - dont je vous parlerai sans aucun doute très rapidement - avec la suite de ma super chronique: Aujourd'hui, nous aborderons le 2ème commandement...

Face au pipi, au vomi, et pire, au caca, tu feras.


Si, si. C'est inévitable. J'ai une pensée émue pour le parrain de ma chérie qui déteste qu'on parle de caca. Si tu me lis, Erwin, ne lis plus, la suite risque de te faire sauter les 4 prochains repas.

Comme lui, mon chéri est scatophobe, alors autant vous dire que c'est toujours pour ma pomme. Toujours. Comme je suis d'humeur partageuse, je vous ai fait une petite compilation de mes grands moments de solitude où j'aurai voulu me ligaturer les trompes avec effet rétroactif.

1) Lors de l'accouchement, une de mes plus grandes craintes était de faire caca en même temps que de donner naissance. C'est d'ailleurs très classe quand le gynécologue vous dit que lorsqu'il sera temps de mettre bas, vous aurez l'impression que vous devez faire caca. C'est exactement ça et c'est tout à fait affolant: non, non je ne pousserai pas! Heureusement, le laxatif préalable aura fait fi de mes inquiétudes. L'accouchement se déroula sans emmerde problème de ce genre. Une fois que ma grenouille d'amour fût sur mon ventre, j'étais au 7ème ciel et ne cessait d'admirer à quel point elle était belle. Jusqu'à ce que je remarque que mon bras qui l'entourait si tendrement était recouvert d'une surface noirâtre. Qu'est-ce donc? Le premier caca de ma fille.

2) Chouette, le méconium (premier caca du nouveau né) est donc sorti! La suite devrait être un peu plus facile à digérer. Quelques jours plus tard, rentrées à la maison, reposées, je décide de lui enfiler la magnifique robe blanche immaculée que je lui ai amoureusement achetée pendant ma grossesse. J'étais tranquillement assise dans mon beau fauteuil à bascule en tissus blanc, en train d'admirer ma plus belle création, quand tout à coup mon chéri d'amour me dit "ça sent, non?" Les selles de ma chérie ont débordé de sa couche, de sa culotte, de sa robe jusque dans son cou, sur mon bras, mes vêtements et un peu sur le fauteuil. Je crois que c'était plutôt ça, le méconium...

3) Petite, jusqu'à ses 16 mois à peu près, je l'ai porté en écharpe de temps en temps pour faire le ménage, souvent pour promener. Cette fois-là, c'était pour faire le ménage, alors on l'a bien installée avec l'aide de son papa d'amour sur mon dos. Oh que c'était rigolo! Maman s'abaisse, se relève, saute et puis danse tellement ça faire rire petite grenouille. Et puis maman sent un abondant liquide chaud et visqueux se déverser par saccades sur son dos. Joie.

4) Longtemps plus tard - dieu merci - en sortant du bain, ma choupinette s'amusait en plein été à courir partout. On sort l'appareil photo, on fait semblant de la poursuivre, elle rigole comme une folle, et puis, elle s'arrête d'un coup et me regarde avec un grand sourire. Et j'entends quelque chose qui éclabousse contre le parquet. Il paraît que ça porte bonheur.

5) Récemment, papy grenouille a acheté un nouveau siège auto pour la demoiselle. Il est tout beau, en  effet daim, tout noir, très classe, avec pleins de petits coussins, de recoins, très dodu et a l'air très pratique à démonter. Ce que j'ai pu tester quelques heures plus tard quand il fût recouvert de vomi chaud et d'une couleur inconnue. J'ai failli en pleurer. Ou en vomir.

6) Le même week-end, comme à notre habitude, nous prenons un bain toutes les deux. On joue avec les poulpes et les canards, on chante, on se lave (quand même un peu) et je commence à peine à me détendre quand j'aperçois un nouveau jouet sombre qui semble serpenter jusqu'à moi...

7) Les pâtes play-doh, à la maison, il y en a beaucoup. St Nicolas en a apporté 32 boîtes l'année passée, apparemment plus pour moi que pour ma fille (je construit, elle détruit), mais ce week-end là, je ne sais pourquoi, elle veut faire de la pâte à modeler. Je lui donne donc deux couleus: du jaune et du bleu - amuse-toi ma chérie, maman va jouer à Candycrush  faire la vaisselle.  Quelques minutes plus tard, je jette un oeil: elle semble très absorbée par la création de petites boulettes brunes. Mais, le jaune et le bleu ensemble, ça faisait pas du vert? Qu'est-ce que c'est que ça ma chérie? Elle me regarde avec des grands yeux: "Cacaaaa!" Comment ça caca??? Et elle m'en reprend un peu dans sa couche pour me montrer. Direction la baignoire.

8) La dernière, c'était ce soir. Ce week-end nous sommes en booty camp de potty training. Qu'est-ce qu'elle raconte? On s'entraîne à faire pipi (et caca) sur le pot. En mode "eye of ze taiger", c'est-à-dire, plus de couches. Vous allez me dire que je cherche la merde, mais c'est une méthode prouvée efficace. D'ailleurs elle a aujourd'hui fait son premier pipi sur le pot, après m'avoir prévenue qu'elle devait y aller. Hourraaaa. Pas d'incident! On lui met une couche pour la nuit, bonne nuit ma chérie. Je me dis quand même qu'elle n'a pas fait caca et qu'à mon avis elle a dû se retenir parce qu'elle n'est pas prête à le faire dans les toilettes. Tu lui as bien mis une couche mon amour? Oui, oui. En passant devant la porte de sa chambre, un délicat parfum de selles  parvint jusqu'à nos narines: y a des couches quelque part? Bah non, j'ai tout jeté. T'es sûre? On ouvre la porte: la miss, dans son lit, assise, avec sa couche pleine de caca à côté d'elle, en train de se prendre pour Michelange sur son matelas. Oui, parce qu'elle a bien pris le soin de retirer le drap housse. Il lui fallait une toile blanche, vous comprenez. 

C'est dans ces cas là qu'on dit l'expression "Vie de merde", non?





vendredi 6 juin 2014

Les 10 commandements du parent d'enfant en bas âge - part 1

Aujourd'hui, je lance en avant-première les 10 commandements du parent d'enfant en bas âge, par moi-même, histoire de traiter avec une pointe d'humour et de sarcasme les côtés extrêmement joyeux (sarcasme) d'être parent. Alors oui biensûr, un sourire d'eux et tout ça est "vite" oublié. Mais pour l'instant j'oublie pas, et même, je souligne. 

Premier commandement, et non des moindres:

Tu ne dormiras point.


Enfin si, mais plus beaucoup. Surtout les premiers mois, ils disent. Oui, fin, pour être honnêtes, les premiers mois, t'es en congé de maternité, tu peux roupiller en même temps que les 42 siestes de ton nouveau né et même si, je l'admets, c'est presque de la torture de ne pas pouvoir dormir en continu, tu n'as "que" ça à gérer. Tu as envie de m'assassiner, mais attends la suite. 

Plus tard- quelques semaines, quelques mois ou quelques années selon ton karma et / ou de ton degré de chance, les horaires de sommeil de ton chérubin vont se stabiliser. Youpie, tu dis. Mais plus tard, tu vas aussi devoir gérer ton travail qui te rémunère en plus de ton travail de parent que tu fais gratuitement sans congé payé. Douple Youpie. Et donc quand bébé va dormir, toi tu va faire tout ce que tu n'as pas le temps de faire quand il est réveillé. Soit bosser - si tu bosses à la maison (ce qui n'est pas vraiment pas un bon plan comme tu l'auras sans doute déjà remarqué) soit t'occuper de ton ménage. Sauf si tu as une femme de ménage qui range et nettoyer derrière toi, dans quel cas je te hais. 

Heureusement qu'il y a les siestes pour avoir un peu de temps libre! Ou faire une sieste toi-même si tu as le courage de laisser là la pile de repassage. Ou bosser si tu as persévéré dans ton choix de bosser à la maison.

Et puis, le temps passe et ton amour d'enfant grandit. Et il dort de moins en moins. Réduit son temps de sieste de 3h à 1h. Youpie Youplah. Et se réveille désormais à 6h30 avant ton propre réveil. Youpla Boum. Du coup toi aussi tu réduis ton temps de sommeil et tu te zombifies... Tu sors en pyjama sans t'être brossé les dents ou les cheveux, voire les deux et tu ne t'en rends compte qu'arrivée à la crèche. Tu pars au boulot sans maquillage et les gens te demandent si tu es malade. Ce qui est probablement aussi le cas vu ton degré de résistance aux microbes auxquels tu fais face tous les jours dans son "milieu d'accueil". Tu oublies tes corrections à la maison alors que t'as bossé dessus toute la nuit. Tu laisses ton abonnement STIB chez toi et tu ne t'en rends compte qu'après 20 minutes de marche à la station. Tu crois que c'est lundi tous les jours. Et quand le w-e arrive, tu pleures parce que tu sais que ça ne change rien et que pendant que tes potes sans enfants vont faire la fête et puis roupiller, toi tu vas en chier.

Le pire dans tout ça, c'est que le pire n'est pas encore arrivé. Je ne veux même pas imaginer quand viendra le temps de ne plus faire de sieste du tout. J'espère m'être entraînée d'ici là à vivre sans sommeil. Pire encore, le temps où elle sortira en boîte et où je ne dormirai plus du tout de la nuit...





vendredi 25 avril 2014

Le chaos dans ta maison

Cher lecteur, cher lectrice, toi là, nouvellement parent, et qui est comme moi en train de contempler avec effroi l'état de ton salon une fois que bébé est couché.

Comme tu as rapidement pu le remarquer, il ne suffit plus de ranger une fois par semaine pour garder un endroit de vie rangé et sain, non non non, il faut le faire tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Et pour peu que ton chérubin soit malade / de mauvaise humeur / en train de faire ses dents / les trois en même temps (barrer les mentions inutiles) et que tu sois aussi malade / de mauvaise humeur / exténué d'une semaine de boulot éreintante et de nuits entrecoupées / les trois en même temps, il est souvent impossible de ranger "tout de suite après" qu'on ait fini d'utiliser un objet. 

Voilà comment donc en une toute petite journée, un salon / cuisine (oui parce que la cuisine, je ne te raconte pas quand on fait 4 repas par jours pour 3 personnes qui veulent manger des choses différentes) devient un bordel qui zappe le moral. Images à l'appui...

Canapé de travers, table de salon en chaos, bureau sans dessus-dessous, voiture de bébé qui traîne, nounours à l'abandon...

Vaisselle pas faite, lave-vaisselle pas rempli, table pas débarrassée, restes de nourriture, plans de travail sales

Pourquoi je te raconte tout ça? Non pas pour me plaindre, bien qu'il faille l'avouer, ça fait du bien surtout quand on n'est plus autorisés à dire des gros mots à la maison sous peine de devoir mettre des euros dans le cochon (je suis fauchée..., comme toi si tu es parent). Mais bien pour te redonner la force et la motivation de ranger une fois bébé au lit (et à moi-même par la même occasion, quand tu es mère, faut apprendre à faire d'une pierre deux coups pour sauvegarder ton énergie).

Je t'entends déjà: "Pff, ranger, mais je suis claquée, y a trop à faire, j'en peux plus, blah blah blah". Oui mais, c'est là toute la magie de mon conseil du jour: on ne va pas ranger beaucoup. Ou plus précisément, on ne va pas ranger longtemps... Et on ne va même pas déranger chérichou qui bosse - ou qui fait semblant, je ne le saurais jamais... il ne fait que dessiner (c'est une joke chérichou ;) )

Mesdames et Messieurs, je vous propose ici ce soir le challenge ultime de tout ranger pendant 15 minutes. Juste 15 minutes. Rien que 15 minutes. Il suffit pour ça de prendre son chronomètre et de le régler sur 15 minutes et, dans le sens des aiguilles d'une montre, commencer à ranger/ nettoyer/ frotter le plus rapidement possible. Lorsque ça sonne, on pose tout et on sourit. Allez, j'y vais, je reviens vous remettre des photos...

15 minutes plus tard

Tadaaam. Pollution visuelle éradiquée. Mission accomplished





Bon en vrai, ça m'a quand même mis un peu la pression, c'était pas supra facile, et j'ai dû speeder. Mais je suis satisfaite. En comme j'adore faire d'une pierre deux coups (ou tuer deux oiseaux avec une pierre comme le dit l'expression anglaise), on dira que c'est mon sport de la journée! ;)

Si toi aussi tu veux partager ton challenge du 15min, viens nous montrer tes photos du avant-après!

jeudi 28 novembre 2013

Avant, j'avais des principes

…maintenant j'ai un enfant…

Inspirée par le thème Ca Jacasse d'il y a quelques semaines et pour lequel je n'ai absolument pas eu le temps de participer, aujourd'hui je vous livre en exclusivité tous les principes que j'avais quant à l'éducation et le bien être des enfants, avant d'en avoir…

1) Tout bon bébé dormira dans son lit dans sa chambre dès sa première nuit. Quand j'y repense j'étais vraiment une connasse. Au final, ma fille a partagé notre lit pendant 5 semaines et partage encore notre chambre à 16 mois. Bon, ok, en vrai on a des soucis avec sa chambre et je la trouverai sinon prête à y dormir seule sans aucun problème, mais les circonstances font que… Et je ne pense vraiment pas que ça traumatise qui que ce soit, bien au contraire.

2) Ma maison brillera de mille feux et mon linge sentira la rose et sera toujours impeccablement repassé. En vérité, j'ai à peine le temps de ranger ce que ma grenouille a dérangé 15 fois par jour. Ma maison est parfois convenable, tout au plus. Mon repassage m'attend depuis 7 mois. Mais on s'éclate le dimanche à danser dans notre porcherie. En y réfléchissant, ma fille se rappellera peut-être plus nos chorégraphies sur le Poussin Piou que le fait que son t-shirt soit un peu froissé. C'est une question de priorités.

3) Elle n'aura pas de sucreries. Ce principe là reste à moitié vrai. Déjà elle ne mange pas de bonbons et n'en mangera pas tant qu'elle est sous ma surveillance, en tant que végétarienne (gélatine animale). Mais elle adore le chocolat et je prends un plaisir complice à lui donner des petits biscuits de temps en temps. Et des cupcakes. Et du gâteau.

4) Elle ne regardera jamais la télé. Elle est déjà comme sa maman et adore la série Friends. Elle danse quand elle entend le générique et reste scotchée devant l'écran avec plus de concentration que lorsqu'on lui met Winnie l'Ourson. Et pendant ce temps, maman se rendort le dimanche matin juste à côté. Je me sens un peu coupable mais en même temps je suis fière d'elle, c'est vraiment une très bonne série.

5) Je serai toujours très calme. C'est à dire que quand on manque cruellement de sommeil et que le réveil est censé sonner à 5h45, si ton bébé se réveille en hurlant à 5h10, tu pètes un petit câble. Mais sinon, la méditation c'est bien. Le Xanax, aussi.

6) Je ne laisserai pas mon quotidien de maman prendre le dessus sur mon temps libre. Temps libre? Tu veux dire euh… non attends. Du temps libre? Le truc quand tu vas aux toilettes et que t'as 1 min 30 pour toi et que ton enfant court vers les toilettes et ouvre la porte et puis la ferme et puis joue avec le papier toilette et se déguise en momie et que tu cours après lui pour pouvoir t'essuyer?



7) Je respecterai mon budget. L'autre jour je suis allée faire du shopping pour mon anniversaire. Je suis revenue avec un sac rempli de vêtements pour ma fille… mais c'était si mignoooooon. Comment ça on doit ENCORE acheter des couches et des lingettes? Mince, ses chaussures sont déjà trop petites! Elle tousse? On va chez le docteur. Elle fait caca liquide? On retourne chez le docteur. Vous faites pas des cartes de fidélité -10% monsieur le docteur? Chéri, dans une semaine c'est Saint Nicolas! Dis? On lui achèterai pas des t-shirts, pcq quand même elle n'en a que 10. Zut, j'ai perdu son bonnet, tu penseras à en racheter un? Quoi? Il faut encore acheter des couches???! Elle a toussé cette nuit. On va chez le docteur? …

Et vous, quelles sont les principes que vous aviez avant d'avoir vos enfants?






lundi 26 août 2013

Rentrée scolaire

Bah si, on y est. Oui, je sais, techniquement, c'est encore les vacances, septembre n'a pas encore pointé le bout de son nez. 

Mais il n'est pas loin du tout, comme me l'a rappelé ce matin le doux coup de fil administratif de mon école. Une boule de stress m'envahit, même si deux semaines m'éloignent encore de mon come back "au tableau". Vite! Ranger le bureau, acheter des fournitures scolaires, jeter les vieux bics pourris de l'année dernière. Planifier les cours, les activités, les livres à leur faire lire, les livres à lire moi-même, les tests, les examens. Se rappeler que zut, lundi, petite grenouille va déjà faire connaissance avec ses nouveaux futurs amis à sa nouvelle crèche. Se mettre à calculer les copies à faire d'avances, planifier ses journées ultra serrées entre deux écoles cette année, et tous les projets à côté qui ne peuvent vraiment pas être mis de côté sous peine de voir nos grands projets s'envoler. 

Inspirer.

Expirer.

Se dire qu'on re-partirait bien un p'tit long week-end là, histoire de profiter encore de deux looongues semaines avant la rentrée...


vendredi 23 août 2013

Le fiasco du massage

Etant moi-même une fervente adepte du massage, j'ai toujours voulu masser mon bébé. En effet, pour moi, le massage est l'expression corporelle de l'amour et de la tendresse. Un moment privilégié où l'on fait du bien à l'autre, où on lui fait prendre conscience de son corps jusqu'à ce que tout entier il se relâche, se détende, et peut-être même s'endorme. Déjà enceinte, je m'imaginais masser ma toute petite.

Ce que j'avais en tête...
A peine née, j'ai donc tout naturellement tenté l'expérience une fois ou deux après le bain. Pas plus, parce qu'elle hurlait et avait l'air de détester la substance visqueuse qu'était cette crème de massage sur son corps délicat. Pas vraiment l'image idéale d'un moment câlin. J'avais lu quelque part qu'avant trois mois, c'était délicat pour un bébé d'apprécier le massage vu qu'il n'aime pas être tout nu et pas dans les bras. J'ai tenté de le masser sur mes genoux, mais ça n'a rien changé.

A 6 mois, j'ai réitéré l'expérience. Vite fait bien fait, avec de la "bête" crème hydratante après le bain. J'ai eu tout juste le temps de lui passer de la crème partout avant qu'elle s'en aille en courant. Enfin, en rampant. J'ai remis mon idée idéale au placard pour "plus tard".

Récemment, petite grenouille a du mal à s'apaiser le soir. Le fait qu'elle marche, court, vole toute la journée l'excite beaucoup, elle est supra curieuse du monde et ne voudrait jamais s'arrêter. Alors quand une phase de sommeil se termine, elle se réveille et parle dans son lit, puis joue, puis parle, puis pleure. Et comme elle dort encore dans notre chambre, moi aussi je pleure. J'ai donc un peu farfouillé mon étagère de bouquins magiques sur les remèdes et idées pour bébés compliqués (ne le sont-ils pas tous?) et ai trouvé qu'un bon massage d'une demi-heure à cet âge là pouvait faire des merveilles sur ces chérubins au sommeil troublé (typique de 12 à 18 mois apparemment). 

C'est donc enthousiaste que je prépare ce soir la séance de massage relaxation de ma petite puce d'amour. Je meurs d'envie de la cajoler, de lui faire du bien. Je lui installe un matelas par terre, sors mon huile d'amande douce de son tiroir empoussiéré, met de la musique de relaxation spéciale pour bébés, lui retire son body, et l'installe sur mes genoux. J'essaye alors d'ouvrir la bouteille d'huile, mais elle gigote et pleurniche: elle veut descendre. "Mais attends!" dis-je, "maman va te faire un massage, ça va te faire trop du bien". Non, non et non, je veux descendre, me répond-t'elle (Langage bébé "ouuaa ouata ouaaaa). Ok. Alors je la pose sur le matelas et lui applique de l'huile en la massant du bout des doigts. J'ai réussi à la masser au moins 8 secondes avant qu'elle ne se relève et se mette en mouvement. Oh, les livres, Tiens je prends un livre. Qui va me lire le livre? "Viens ici, je te dis! Laisse-moi te masser!" Pas moyen. Je manque d'en pleurer. Papa arrive. Lui lit un livre pendant qu'elle est assise et je la masse comme ça. 10 minutes. Chouette. Mais elle n'a pas du tout l'air calmée. Elle veut marcher, aller chercher le cube sur l'armoire. Et puis non tiens, plutôt se balader par là. Bref, tout sauf se calmer. Tout sauf se faire masser.

Alors je décide de la bercer d'abord, histoire qu'elle soit déjà apaisée. Hurlements. Je change de position. Plus gros hurlements. C'est alors papa qui la prend dans les bras et la laisser hurler contre lui jusqu'à ce qu'elle se calme et puis la laisse dans son lit s'endormir toute seule.

C'est ce que j'appelle un fiasco. 

Parce qu'on ne fait pas ce qu'on veut de nos bébés. Parce que ce n'est pas parce qu'on veut leur faire du bien qu'ils perçoivent les choses comme nous. Parce qu'on ne peut pas les forcer même à recevoir notre amour. Que ce soit un bisou, un bercement, ou un massage.

Sur ce je vais ravaler ma frustration et ma tristesse et vais donc ranger mon huile dans son tiroir pour accumuler quelques années de poussière de plus. Qui sait, peut-être un jour...

samedi 27 juillet 2013

Il y a un an

Il y an un an, je te serrai pour la première fois dans mes bras. Il y a un an, je ne savais pas encore comment tu allais changer ma vie, comment tes sourires me feraient sourire le coeur à chaque fois. Il y a un an, tu étais si petite, si fragile. Te voilà aujourd'hui petite fille. Petite fille qui marche, qui parlotte, qui éclate de rire, qui s'émerveille du monde et qui le découvre avec enthousiasme, petite fille qui discute avec tous et qui est apparemment "très polie" de dire bonjour et au revoir à ses invités.

J'adore les anniversaires. Préparer des gâteaux, envoyer les invitations, offrir des cadeaux, tout ça. Depuis toujours. A tout le monde que j'aime. Mais alors ce matin, celui-ci avait un goût tout particulier. Parce que ce n'était pas seulement fêter ton anniversaire. C'était aussi fêter ta naissance. C'était se rappeler cette journée si extraordinaire que fut ta venue au monde. Célébrer tout l'amour ressenti depuis lors. Tous les émois des premières fois. Alors c'était un peu aussi ma fête à moi et à ton papa. C'était l'anniversaire de notre bonheur de parents qui n'existe que grâce à toi. Merci mon bébé d'être aussi merveilleuse. Merci d'être venue chez nous. Merci d'être aussi pleine de joie et d'amour. Merci d'être.

jeudi 27 juin 2013

J'ai 11 mois

Coucou les amis, aujourd'hui c'est moi, petite grenouille, que j'ai eu envie de vous écrire. Parce qu'aujourd'hui j'ai 11 mois. Bientôt 1 an, il paraît que c'est important. Bref, j'ai eu envie de vous raconter ce que j'ai appris pendant tout ce temps parmi vous. Je sais compter jusqu'à 3, surtout en anglais. Je sais dire chat, et "cat" (on est bilingues où on ne l'est pas), et chien aussi. Et 'après', et 'gimme'. Et "dodo", mais je ne le dis pas trop. Je joue de la guitare et je chante en même temps. Je parcours tout l'appartement dans ma super voiture que ma super Mamie m'a offerte. Je marche en me tenant à tout et à tout le monde. Parfois d'une seule main. Parfois je lâche les deux mains mais j'ai encore un peu peur. J'adore les ballades. Je veux tout toucher parce que je suis très curieuse. Si quelqu'un près de moi dit "allo", je prend mon téléphone en plastique jaune et je le met sur mon oreille pour savoir ce qu'il veut me dire. Je connais mon nom, et mon reflet dans le miroir. Au début ça me faisait rire, maintenant, ça fait surtout rire maman... Mon histoire préférée c'est l'histoire des "Sleepy Babies". Je la connais par coeur et je fais "bye bye" de la main quand on arrive à la phrase finale (bye bye sleepy babies). Je fais coucou aux voitures et aux passants quand ils ont une chouette tête. J'adore les chiens, ils me font rigoler. J'adore jouer à cacher les yeux de maman et après cacher les miens. Je caresse les personnes quand elles sont gentilles. C'est Mamie qui m'a appris. Je monte sur le canapé, sur le rocking chair, et j'ai trop envie de monter sur les tables et les meubles, mais mon papa a trop peur. Je ne comprends pas trop pourquoi. Mon jouet préféré, c'est les pelotes de laine de maman, mais elle n'aime pas trop que je joue avec, elle dit que je vais les abîmer. Papa, lui, il ne me laisse pas jouer avec sa PS3. Pourtant, je sais moi, que je peux le battre à Street Fighter. J'adore les pâtes, et les légumes, mais surtout le pain et le fromage. Mon fruit préféré, c'est la nectarine. Je mords dedans et j'en mets partout sur mes vêtements. C'est trop génial. J'aime aussi les yaourts et je n'en ai jamais assez. J'ai 4 dents, deux au-dessus et deux en-dessous, alors maintenant, je mange des trucs en morceaux. Aussi, j'arrive à manger toute seule quand on me donne des pâtes entière, ou des tartines: je les prends et je les mets dans ma bouche. Ca émerveille maman, mais c'est assez simple en fait. Je comprends tout ce qu'on me dit. Papa et Maman, ils veulent beaucoup de bisous. Il me disent "Kiss, kiss" et je vais leur faire des bisous, et ils ont l'air trop content, mais ils en veulent toujours plus, et après moi j'en ai marre, je préfère aller jouer toute seule. Je lis pleins de livres. J'adore ceux qui font du bruit, comme le bruit des animaux, ou des instruments de musique. D'ailleurs la musique, j'adore ça. Quand on chante pour moi, j'applaudis parce que je suis contente. D'ailleurs, j'applaudis beaucoup. Tout ça à cause de mes parents qui n'arrêtent pas de dire "Bravo"... Bref, j'ai 11 mois, et c'est trop cool. A plus les gars!

samedi 22 juin 2013

Coming out

Papa, maman, le monde,... j'ai un truc à vous dire.

Ca fait maintenant plus d'un an que j'éprouve des sentiments étranges. Que je me sens différente. Que je sens qu'il est temps pour moi de changer. Mais je n'avais pas le courage de mettre ma pensée et mes actions en synchronie. Je sais que mon choix sera difficile pour vous à accepter. Mais c'est ma vie, et ce sont mes choix. Ils ne remettent pas en question les vôtres. Je ne vous jugerai pas d'être qui vous êtes et j'espère que vous ne me jugerai pas d'être devenue qui je suis. Je ne peux plus aller à l'encontre de ma nature. Le choc pour vous sera peut-être grand. Mon chéri est tombé sur le cul. Vous vous demanderez pourquoi? Comment? Vous vous direz que c'est peut-être une maladie, que je dois suivre une thérapie, que c'est insensé, que je  vais tomber malade, que je me mets en danger. Vous me demanderez pourquoi je fais ça à ma famille. Vous essayerez de me convaincre que ce n'est qu'une passade. Vous me tenterez de re-devenir "comme avant, "comme vous". Mais il est temps pour moi d'assumer entièrement mes choix et mes convictions. Au risque de vous décevoir.  Au risque que certain me disent que c'est contre-nature.

Je suis devenue... végétarienne.

mercredi 5 juin 2013

Sweet June

Ca y est, enfin, après un hiver long de 9 mois - comme une grossesse - le soleil est parmi nous. En tout les cas, cette semaine. Et après cet hiver long de pluie, de froid, de neige à répétition, de maladies à répétitions, d'emmerdes à répétitions, une belle récompense s'impose: le mois de juin. Celui des examens. Des fins de programmes, des tests de dernières minutes, des corrections à n'en plus finir. Et du bouclage d'album pour mon chéri. L'année dernière, à cette époque, notre petit studio était dans un état lamentable attendant avec impatience le 30 juin (aussi parce qu'on allait déménager et accoucher). Cette année, comment dire... Les bouées qui nous permettaient jusqu'à présent de ne pas boire la tasse trop souvent commencent à se dégonfler dangereusement. 

Plus le temps de rien, plus d'énergie. Juste envie de profiter de ma petite grenouille aux cheveux bouclés. Et puis de mon chéri aussi, que je n'ai plus vu tout seul avec moi comme des amoureux depuis plus de six mois. Ce n'est pas un coup de gueule, juste une fatigue exacerbée...

June Sweet June. 

dimanche 19 mai 2013

Et le temps passe

Juste une sensation ce soir, de ce temps qui passe, qui s'échappe, qui nous rattrape, nous marque et puis s'enfuit. Juste une pensée, ce soir, vers ces rencontres qui font des vies, des amitiés qui se font, se défont et puis s'oublient. Ou pas. Est-ce qu'il y a dix ans, on était si différents? 

Un sourire, ce soir, à la jeune fille de vingt ans qui est toujours en moi. L'insouciante, l'éphémère, libertaire. Un regard, ce soir, en arrière. Vers mes salles de cours de l'ULB, la cafétéria bleue presque de méthylène et ses salades infectes mais ses croissants extras, des cadeaux de Noël échangés entre amies, le 6ème étage d'une bibliothèque toujours bondée en plein blocus, les fous rires étouffés pour laisser les autres se concentrer, les odeurs fulminantes des sous-sols du bâtiment U. Les cours adorés, et ceux séchés, parfois juste pour l'envie de se sentir en vie quand on s'enfuit vite fait des couloirs "avant que le prof n'arrive", avoir le coeur qui bat à 100 à l'heure, se dire qu'on est con et puis se marrer. Les nuits passées à étudier, les murs de ma chambre re-tapissés de 1000 ans de philosophie, se réveiller au milieu de la nuit pour vérifier sur le mur de droite ce qu'avait dit Bacon. Le premier coeur brisé qu'on ne pense jamais pouvoir surmonter. Les amis qui sont là pour nous y aider, et qui y arrivent. Les soirées crêpes à 20 dans un kot de 6m2, 3 cinémas en une journée, des soirées grammaire, ou des soirées "pays-villes" ou des pays sont inventés, des soirées déguisées ou tout le monde finit par s'adorer et qu'on termine à 6h du matin en regardant "Friends" parce que quand tout le monde est parti après une fête, c'est trop déprimant. Des anniversaires fêtés au Goupil, bien calés dans un canapé bien trop mou mais avec un verre de vin bien trop bon pour l'innocence de mon palais de vingtenaire, d'autres fêtés à Disneyland parce que ça fait du bien de se prendre encore pour des gosses, 25 ans célébrés à danser sur les tables de l'Oreilys à ne boire que du champagne. Se répéter qu'on est con mais qu'on s'en fout. Des déménagements à gogo, des rencontres intéressantes, certaines malheureuses, mais pas que. 

Et puis l'amour d'une vie. Celui tellement fort qu'on en tremble comme une gamine de 15 ans. Celui qui donne envie de se battre toute la vie pour le garder bien précieusement et en profiter encore et encore. Pouvoir chanter à tue-tête dans sa cuisine dans sa maison de soi, pouvoir danser comme des idiots l'un avec l'autre, se balancer de l'eau sur les vêtements juste comme ça, recracher son ice-tea par le nez tellement on rit, se dire qu'on est cons, mais qu'on est deux. Se prendre dans les bras, se dire qu'on s'aime sans qu'on ne le se soit jamais assez dit, faire l'amour pour se le montrer mieux. Regarder notre fille grandir et sourire. Regarder un instant en arrière. 


Et se demander comment ça sera, dans dix ans?


dimanche 12 mai 2013

Première fête des mères

Aujourd'hui c'est la première fois que la fête des mères prend un autre sens. La première fois que moi aussi je suis maman en mai. C'est peut-être parce qu'elle est si petite que je ne le vis pas de la façon imaginée, montrée par les médias, vécue par les autres mères de ma famille. Pas de petit déjeuner au lit, pas encore de collage adorablement mal fait, pas de célébration de la mère comme si elle était à la tête d'un règne impérial. Oui, les femmes de ma famille ont une culture de dramaturgie de l'égo surdimentionné malgré la médiocrité de leurs performances. Soit.

Aujourd'hui c'est mon enfant que j'ai envie de célébrer.  Cette enfant qui rend la tâche de mère tellement agréable. Cette enfant qui rit, qui gazouille, qui s'émerveille de tout et qui me rend souvent à moi aussi mes yeux de petite fille. Cette enfant qui m'a donné et continue de m'apporter plus que n'importe qui. Cette enfant qui me fait me remettre en question tous les jours, qui me pousse à être plus juste, plus douce, plus patiente, plus maternante, plus attentive, plus consciente de moi-même, de mes défauts, de mon égoïsme, de mes peurs et de mes besoins pour lui laisser la place d'exister en entier, non pas comme je l'imagine, mais comme elle est réellement.

Merci, ma fille, de m'avoir faite maman. Je t'aime tellement.


lundi 29 avril 2013

La crise des 9 mois

Un peu de silence, moins le temps de se poser maintenant que bébé n'est plus un bébé. C'est qu'elle grandit vite, ma grenouille. 9 mois révolus, une envie frénétique de découvrir le monde, à 4 pattes, debout contre les meubles et nous de trembler devant l'hypothétique chute contre le parquet. On sait, ça arrivera, et ça ne sera pas si grave. Mais quand même. Alors on la suit toute la journée. Et puis on la couche pour la sieste en espérant avoir un peu de répit. Mais le répit ne vient pas parce qu'elle ne veut plus dormir et se met à hurler dès que je ferme les rideaux, avant même de la poser dans son berceau et reste inconsolable jusqu'à ce qu'on la prenne dans nos bras. La crise des 9 mois. La peur de ne plus nous revoir, qu'on la laisse là, qu'on disparaisse. 

Moi aussi j'ai peur qu'elle disparaisse. Elle, lui, les gens que j'aime. Parce que quand dans une vie, un être proche et jeune disparaît, ça nous rappelle que la mort n'a pas de justice. Que la vie est fragile. Qu'elle est un cadeau aussi. Le ressent-elle, ma grenouille, que nos coeurs sont endeuillés? Qu'on veut vivre plus fort pour ne pas perdre une seconde. Peut-être qu'elle aussi, elle ne veut pas perdre une seconde. Une seconde de découvertes, de nouvelles acquisitions. Une seconde de sourires, de lumière, de chaleur humaine, de coeurs qui battent, de joues roses et d'yeux remplis de vie.

Crise des neufs mois, ou crise tout court; la fatigue s'estompe et se remplace par l'empathie. Et de la bercer un peu plus longtemps, et de lui dire qu'on est là, qu'on l'aime, et qu'on revient la chercher quand elle aura dormi un petit peu. Mais qu'il faut fermer les yeux à présent. Pour recharger les batteries, et pouvoir continuer à vivre plus fort.

vendredi 22 février 2013

A l'africaine - les joies du tricot slen

Depuis quelques jours, j'ai la chance d'avoir de la compagnie quand je fais le ménage: petite grenouille de presque 7 mois m'accompagne dans toutes mes tâches ménagères grâce à la technique de l'écharpe de portage sur le dos!

Car l'écharpe de portage, je l'utilise depuis bien longtemps, mais toujours sur le ventre. Ce qui est très bien pour se promener, faire des câlins, prendre le tram dans lequel la poussette ne rentre pas, tout ça. Pour cuisiner et plier son linge, beaucoup moins. Et puis, je suis tombée là-dessus:

 
Non seulement j'ai les mains libres, mais j'ai aussi l'espace pour vaquer à mes occupations et pendant ce temps, petite grenouille vit sa vie de grenouille sur mon nénuphar de dos tout en étant rassurée et en observant le monde d'un point de vue différent. Que demander de plus? Bon après, j'avoue, 7 kilos et demie sur le dos pendant le ménage, ça pèse. Mais il faut bien trouver un moyen de perdre les derniers kilos de la grossesse, non?


mardi 22 janvier 2013

Les délices d'Anaïs - 1: Purée de butternut

Chez nous, comme vous l'avez peut-être remarqué, on est assez gourmets, voire carrément gourmands. C'est donc tout naturellement que j'essaye de nourrir petite grenouille de choses intéressantes gustativement, au risque de me prendre de la purée dans la figure. Aujourd'hui, j'ai donc tenté le plat de gourmet de fou: purée de butternut façon maman

Ingrédients:

1 courge Butternut
1 petite pomme de terre
1 gousse d'ail
1 oignon
1 cc d'huile d'olive
1 CS de ciboulette
1 cc de noix de muscade
1 cc de cannelle

Et de l'eau pour en faire une purée bien lisse. Trois portions.



Pour le résultat sur bébé, comment vous dire... Elle a fini son premier pot et a entamé le deuxième, j'ai dû l'arrêter pour pas qu'elle le vide aussi. Elle pleurait limite entre  les cuillères parce que ça n'allait pas assez vite... Un franc succès!