mardi 30 juillet 2013

ONE - Le droit de ne pas savoir

L'ONE en Belgique est l'office national de l'enfance. C'est eux qui suivent l'évolution des bébés, les pèsent, les mesurent et les vaccinent gratuitement, tout ça à proximité de chez vous. J'ai même eu droit à la visite à domicile d'une assitante sociale à la naissance de ma fille. Pour me dire comment la coucher, ne pas la coucher, de bien lui donner sa vitamine D, bla bla bla... Super n'est-ce pas?

Sauf que. Il y a le sujet tabou et controversé de la vaccination. Jusqu'à dernièrement, je n'avais pas vraiment exploré le sujet. J'avais entendu quelques rumeurs ici et là sur les effets néfastes des vaccins, mais m'était innocemment dit que ça sauvait des vies. Même si le postulat de "pourquoi mettre des saletés dans le corps d'un bébé sain?" faisait sens. Même si la question de "pourquoi vacciner un bébé  de 2 mois contre l'hépatite B" se tenait. Même si les cris de ma petite grenouille une fois l'injection injectée me serraient le ventre.

Et puis, en décembre, paraît un article sur la double vaccination. Celle préconisée par la Fédération Wallonie-Bruxelles et appliquée par l'ONE. Cet article publié par Le Soir  explique que plus de 30% des bébés ayant reçu le vaccin Infanrix hexavalant (polio, diphtérie, tétanos, coqueluche, haemophilus infuenzae de type b et hépatite B) en même temps que le vaccin Prévenar 13 (contre le pneumocoque) avaient subi des conséquences neurologiques. Cette double vaccination est pratiquée par l'ONE par souci de "confort". En effet, c'est plus facile de voir un patient une fois, que deux. Je constate à l'époque avec inquiétude que ma fille a déjà reçu cette double vaccination une première fois et décide de ne pas réitérer l'épisode. 

Lors de ma visite suivante à l'ONE pour le vaccin suivant, je leur demande de bien vouloir n'administrer qu'un seul vaccin à ma fille, et de reprendre un autre rendez-vous pour le deuxième. La double vaccination, non merci. Réaction: regard de poisson rouge. "Euh oui mais pourquoi?" J'explique les résultats de la récente recherche publiés par Le Soir. Yeux levés au ciel "Oui fin bon, si vous insistez, mais il ne faudra pas oublier". "Je n'oublierai pas," dis-je d'un ton ferme. 

Ce matin, petite grenouille avait son rendez-vous suivant pour sa vaccination des 12 mois. Je lis le calendrier des vaccinations: au programme, Prévenar 13 et RRO (rougeole, rubéole, oreillons). J'arrive donc dans le bureau du pédiatre, discute de végétarisme, m'entend dire qu'elle est en parfaite santé, et puis la garde dans mes bras pendant qu'on lui pique les fesses. Elle pleure. Plus que d'habitude. Soit. Je la cajole, dis merci, au revoir et rentre à la maison où j'ouvre le carnet de santé de petite grenouille pour montrer la belle évolution de poids et de taille à son papa. Et là, je lis "Votre enfant a été vacciné ce jour par l'Infanrix Hexa et le Prévenar." Mes tripes se décomposent. Nous appelons l'ONE et demandons des explications. L'assistante nous dira simplement que "le médecin a constaté que d'injecter le Prévenar et le RRO en même temps faisait très mal, alors il a simplement interverti les vaccinations du calendrier". Sans m'en informer. Sans me laisser le choix. En me bernant. En toute impunité ("mais on fait comme ça avec tous les bébés"...)

Je guette le moindre signe de réaction étrange chez ma petite fille. Je ne serai tranquille que d'ici une semaine si aucun signe ne se manifeste. Et je suis très en colère. Qu'on ne nous laisse le choix de rien, que la désinformation soit aussi banalement menée. Alors à l'ONE, c'est la dernière fois que j'y met les petits pieds de ma princesse et de quelconques enfants à venir.

Et j'entreprend de m'informer toute seule sur le sujet de la vaccination, voyant s'il est effectivement nécessaire de mettre autant de cochonneries dans le corps de bébés sains dans des pays développés.

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